svp vous pouvez m'aider a. En quoi voit-on, dans la première réplique de Camille, qu’elle est une jeune fille orgueilleuse b. Surligner les didascalies .Pourquo
Question
a. En quoi voit-on, dans la première réplique de Camille,
qu’elle est une jeune fille orgueilleuse
b. Surligner les didascalies .Pourquoi sont elles essentiel a la compréhension du texte.
c. À votre avis, quel sentiment Perdican cherche-t-il à
faire naître chez Camille ?
A. de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834.
Alors que Perdican et Camille s’aiment depuis l’enfance,
Camille cache ses sentiments par orgueil et affirme vouloir
retourner au couvent. Elle reçoit une lettre du jeune homme.
CAMILLE, lisant. — Perdican me demande de lui dire
adieu, avant de partir, près de la petite fontaine où je l’ai fait
venir hier. Que peut-il avoir à me dire ? Voilà justement la
fontaine, et je suis toute portée1
. Dois-je accorder ce second
rendez-vous ? Ah ! (Elle se cache derrière un arbre.) Voilà
Perdican qui approche avec Rosette, ma sœur de lait2
. Je
suppose qu’il va la quitter ; je suis bien aise3 de ne pas avoir
l’air d’arriver la première. (Entrent Perdican et Rosette, qui
s’assoient.)
CAMILLE, cachée, à part. — Que veut dire cela ? Il la fait
asseoir près de lui ? Me demande-t-il un rendez-vous pour y
venir causer avec une autre ? Je suis curieuse de savoir ce
qu’il lui dit.
PERDICAN, à haute voix, de manière que Camille l’entende. — Je t’aime, Rosette ! toi seule au monde tu n’as rien
oublié de nos beaux jours passés ; toi seule tu te souviens de
la vie qui n’est plus ; prends ta part de ma vie nouvelle ;
donne-moi ton cœur, chère enfant ; voilà le gage de notre
amour.
1. Transportée, impatiente.
2. La mère de Rosette était la nourrice de Camille.
3. Bien content
1 Réponse
-
1. Réponse niogret2m
Réponse :
1. La première réplique de Camille :
CAMILLE, lisant. — Perdican me demande de lui dire adieu, avant de partir, près de la petite fontaine où je l’ai fait venir hier. Que peut-il avoir à me dire ? Voilà justement la fontaine, et je suis toute portée . Dois-je accorder ce second rendez-vous ? Ah ! (Elle se cache derrière un arbre.) Voilà Perdican qui approche avec Rosette, ma sœur de lait. Je suppose qu’il va la quitter ; je suis bien aise de ne pas avoir l’air d’arriver la première. (Entrent Perdican et Rosette, qui s’assoient.)
On reconnaît son caractère orgueilleux.
2. Les didascalies :
CAMILLE, lisant. — Perdican me demande de lui dire adieu, avant de partir, près de la petite fontaine où je l’ai fait venir hier. Que peut-il avoir à me dire ? Voilà justement la fontaine, et je suis toute portée . Dois-je accorder ce second rendez-vous ? Ah ! (Elle se cache derrière un arbre.) Voilà Perdican qui approche avec Rosette, ma sœur de lait. Je suppose qu’il va la quitter ; je suis bien aise de ne pas avoir l’air d’arriver la première. (Entrent Perdican et Rosette, qui s’assoient.)
CAMILLE, cachée, à part. — Que veut dire cela ? Il la fait asseoir près de lui ? Me demande-t-il un rendez-vous pour y venir causer avec une autre ? Je suis curieuse de savoir ce qu’il lui dit.
PERDICAN, à haute voix, de manière que Camille l’entende. — Je t’aime, Rosette ! toi seule au monde tu n’as rien oublié de nos beaux jours passés ; toi seule tu te souviens de la vie qui n’est plus ; prends ta part de ma vie nouvelle ; donne-moi ton cœur, chère enfant ; voilà le gage de notre amour.
On voit le jeu de scène : Camille est cachée et Perdican s'arrange pour qu'elle voie la scène et entende ce qu'il dit à Rosette.
3. Il veut provoquer sa jalousie.